Selon le dernier rapport de Jean Kervasdoué rendu public en Février dernier, le tourisme médical est un levier de croissance extraordinaire qui pourrait créer 2 milliards d’euros de recettes et 30 000 emplois en France en seulement 5 ans.
FAME Santé, le spécialiste de l’organisation de voyage médical en France, s’est depuis longtemps donné comme mission de promouvoir l’excellence de la médecine française à l’étranger, et de contribuer au développement du tourisme médical en France.
Horisis Conseil est un cabinet qui depuis près d’une décennie développe une expertise dans le secteur de la santé, et qui mission après mission s’engage à accompagner les établissements de santé souhaitant améliorer leur performance et développer de nouvelles recettes.
Horisis conseil s’associe aujourd’hui à FAME santé pour démystifier les craintes sur le tourisme médical et vous présenter les enjeux colossaux qu’il représente pour la France.
1- Le Tourisme Médical se limite aux soins de « confort »
Contrairement aux idées reçues, ce marché ne se limite pas aux soins de « confort », comme la chirurgie esthétique, les soins dentaires ou la greffe de cheveux.
Du simple bilan médical au pontage coronarien, de la simple consultation ophtalmologique à la prothèse de genou et la greffe rénale, le Tourisme Médical touche aujourd’hui tous les secteurs et englobe toutes les spécialités.
2- Les touristes médicaux recherchent le « Low-Cost »
Bien que le coût soit un critère de choix invariable, il ne constitue pas pour autant la principale motivation de la majorité des patients qui se déplacent à l’étranger pour se faire soigner.
Selon le rapport McKinsey (Mai 2008), 40% des touristes médicaux recherchent les technologies les plus avancées, 32% se déplacent pour de meilleurs soins, 15% pour des délais d’attente moins longs que dans leur pays d’origine et seulement 13% pour des procédures « Low-Cost ».
3- Les touristes médicaux sont des V.I.P du Moyen-Orient qui recherchent des traitements de faveur
Seul 1% des patients étrangers qui viennent en France sont des V.I.P. Sans être forcément très aisés, les touristes médicaux venant des quatre coins du monde choisissent la France pour la qualité de ses soins, les compétences de ses professionnels de santé et les prestations qu’elle offre et qu’ils ne retrouvent pas dans leur pays d’origine.
4- L’accueil des patients étrangers pénalise les assurés sociaux français
Certains craignent que les patients étrangers ne prennent leur place et qu’ils soient donc favorisés par rapport aux patients français.
C’est une erreur, des moyens existent pour permettre l’accueil de plus de patients étrangers sans pour autant pénaliser les assurés sociaux français : optimisation de l’organisation et des processus des établissements, tarification internationale etc.
D’autre part, les recettes hors Sécurité Sociale donnent aux établissements et leurs salariés une marge de liberté de développement et d’aisance financière importantes; elles représentent un véritable levier pour l’investissement et la création d’emplois, et peuvent avoir un impact majeur sur le commerce extérieur et l’image de la France à l’international, au même titre que ses secteurs de prestige (tourisme, luxe, aéronautique…).
5- Les touristes médicaux ne paient pas leurs soins
Les touristes médicaux ne payant pas eux même leurs soins sont pris en charge par leur État, leur compagnie d’assurance ou leur employeur qui garantissent l’acquittement des factures.
Quant aux patients sans prise en charge, ils ne peuvent venir en France sans avoir avancé les frais médicaux.
Enfin, il est important de savoir que tous les touristes médicaux payent au minimum 30% de plus que les assurés sociaux français.